L’artiste est Jan Van Eyck. Le titre de l’œuvre est « Les époux Arnolfini ». L’œuvre date de 1434. Les dimensions de l’œuvre sont 82 x 60 cm. Le support de l’œuvre est une toile sur châssis. Le lieu de l’exposition est la Nationale Gallery à Londres.
Mon cahier de cinquième
Babel
L’exposition Babel, présenté au palais des Beaux-Arts de Lille nous a fait découvrir un ensemble d’œuvres d’artistes contemporains qui revisitent le mythe biblique dont l’engouement remonte au XVIe siècle avec notamment Brueghel.
Peintures, photographies de grand format, cinéma, bandes dessinées et installations contemporaines illustrent les épisodes de la Genèse en résonance avec notre monde d’aujourd’hui. Le chantier de la Tour, la sanction divine, la confusion des langues et la dispersion des peuples sont revus sous l’angle de l’histoire contemporaine.
Eric de Ville, La tour de Bruxelles en automne
Jean-François Rauzier, Versailles
John Isaacs, The Architecture of aspiration, 2003
La tour de Babel de Bruegel l’Ancien
Auteur : Pieter Bruegel (vers 1525 – 1569)
Titre : La tour de Babel
Date : 1563
Technique: Peinture à l’huile sur bois
Dimensions : 114 x155 cm
Lieu de conservation: Vienne, musée de l’histoire de l’art
Nature : Peinture
Sujet : La tour et ses symboles.
La Tour de Babel est une peinture à l’huile de Pieter Bruegel l’Ancien (mort en 1569).
Son sujet est la construction de la tour de Babel qui, si l’on en croit la Bible, était une tour construite par l’Homme dans le but d’atteindre le ciel.
Dans la plaine de Shinéar, au sud de l’Irak, le roi Nemrod et son peuple avaient entrepris la construction d’une tour qui devait atteindre les cieux. Tous les hommes parlaient la même langue.Il semblait alors facile de construire cette tour gigantesque. Pour punir l’orgueil humain, Dieu décide alors de « confondre » les langages. Il crée alors la diversité des langues(le multilinguisme) et disperse les hommes sur la terre, ce qui empêche ces derniers de s’entendre et de poursuivre la contruction de la tour.
Bruegel l’Ancien rend sa tour gigantesque en utilisant des courbes, des arches et une spirale concentrique. Toute la composition tourne autour de la tour. Celle-ci, même si elle n’apparaît pas au premier plan, occupe la plus grande partie de l’espace. Placée au centre, son sommet, où s’accrochent quelques nuages, touche le haut de la toile.
Au second plan, au pied de la tour et dans ses étages, le chantier grouille d’activité. A plusieurs niveaux se dressent des cabanes de bois qui abritent les différents métiers. Le souci du détail, présent dans toutes les toiles de Bruegel, prend ici toute son ampleur. Le peintre représente les différents modes d’acheminement des matériaux.
Les tons utilisés sont plutôt froids, exceptés l’ocre clair de l’extérieur de la tour, le rouge de la brique à l’intérieur et au pied du chantier, et la tunique jaune d’un des accompagnateurs de Nemrod. Les tons bleus et verts dominent, même dans la ville d’où émergent à peine quelques tâches brunes.
Le thème de la tour de Babel est apprécié dans les Flandres, particulièrement dans lesgrandes villes marchandes. Babel est le symbole d’un développement rapide des villes et du multilinguisme